Portrait de cyclistes : Sabine

Voici le troisième portrait de cyclistes consacré à Sabine après celui d’Aude

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Sabine, j’ai 73 ans et j’habite Narbonne depuis presque 50 ans.

Parle nous de ton vélo

Depuis que j’ai pris ma retraite je fais beaucoup de randonnées pédestres mais j’ai également eu envie de faire du vélo et j’ai investi dans un VTT.

Raconte-nous ton histoire de cycliste

J’ai fait mes débuts de vélo en Allemagne d’où je suis native, je l’ai essentiellement utilisé pour aller à l’école ou voir des amis dans les environs proches. A présent je l’utilise essentiellement pour faire des balades. Avec mon mari nous avons fait un très beau périple en itinérance le long du Canal Nantes – Brest.

Qu’est-ce que tu aimes à vélo à Narbonne et dans la Narbonnaise ?

Je profite de mon temps libre pour faire des promenades en VTT avec une amie ou bien avec mon mari, en utilisant des petites routes de campagne, des sentiers en forêt ou à travers des vignes. Nous apprécions beaucoup le beau temps ici dans le Sud de la France, cela favorise le déplacement à vélo.

Nous aimons utiliser le plus souvent les pistes cyclables, par exemple pour aller à la mer, le long du Canal de la Robine ou la piste entre Bages et Peyriac. Je m’y sens beaucoup plus à l’aise et en sécurité. Malheureusement à Narbonne et dans ses environs il n’y en a pas beaucoup. Un merci à notre Maire, Maître Mouly, qui a commencé à remédier à ce manque et, je l’espère, continuera rapidement à mettre en place d’avantage de pistes cyclables.

Qu’est-ce que tu n’aimes pas à vélo à Narbonne et dans la Narbonnaise ?

Les routes partagées sont extrêmement dangereuses quand elles se situent derrière des places de parking. Les conducteurs n’ont pas beaucoup de visibilité quand il faut reculer pour voir arriver un cycliste.

Je fais très peu de vélo en ville, à part aller à la médiathèque de temps en temps.

J’habite du côté des Hauts de Narbonne, ce coin ne possède aucune piste cyclable. De plus la route de Perpignan est très dangereuse pour aller au centre-ville à vélo, mais j’espère pouvoir le faire un jour.

Un dernier mot ?

Je pense qu’il y a un besoin d’éduquer les cyclistes en matière de sécurité à tous les niveaux, pas seulement scolaire. Je vois encore beaucoup de personnes à vélo sans casque, conduisant dangereusement entre les voitures ou sans feu à la tombée de la nuit. Des vêtements fluos seraient également très utiles pour être bien vu.

Si toi aussi, tu souhaites avoir ton portait sur notre site, tu peux envoyer un mail à carmen@velocite-narbonne.fr