Voici le onzième portrait de cyclistes consacré à Joël après celui de Jean-Loup.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Joël. J’ai 50 ans. Je suis belge. Je suis ingénieur et informaticien. Et je suis voyageur à vélo et je suis bénévole à Cyclo-Camping International.
Cette association publie entre autres un manuel du voyage à vélo, et organise un festival annuel. Cette année, il aura lieu au Mans les 24 et 25/02/2024.
Parle-nous de ton vélo
C’est un vélo allemand de la marque Contoura. C’est un vélo de voyage, très résistant. J’ai déjà fait 45.000 km sans aucun problème technique.
Raconte-nous ton histoire de cycliste
J’ai appris à faire du vélo vers 3-4 ans. J’en ai fait toute mon enfance et adolescence dans la campagne environnante. J’ai abandonné à 18 ans. La ville universitaire dans laquelle j’étais étant tellement compacte qu’il était possible d’aller partout à pied en 15 min. Vers 30 ans, j’ai acheté un appartement, avec comme critère de pouvoir y ranger un vélo. J’ai donc acheté une bicyclette utilisée pour faire les courses et me balader le week-end. Vers 40 ans, j’ai découvert le voyage à vélo. J’ai fait le tour de l’Italie, de la Grande-Bretagne. Et j’ai parcouru la France en tous sens, sans oublier bien sûr la Belgique, l’Allemagne et la Suisse.
L’été dernier j’ai fait le tour de l’Irlande et de l’Ecosse (www.polarsteps.com/JoelaVelo). C’est un parcours de 9000 km qui a démarré à Narbonne et qui s’est étalé sur 4 mois. Le circuit est représenté sur la photo ci-dessus.
Qu’est-ce que tu aimes à vélo dans Narbonne et la Narbonnaise?
Les beaux paysages, surtout du côté des étangs. L’aspect plat, aussi. Je ne suis pas tellement un cycliste des montagnes même si j’ai traversé deux fois les Alpes et une fois le Massif Central.
Qu’est-ce que tu n’aimes pas à vélo à Narbonne et dans la Narbonnaise ?
Les Trottoirs Cyclables : ces OVNIs du code de la route qui consistent à faire cohabiter les cyclistes et les piétons. Je ne sais si l’objectif de la mairie est de soustraire les vélos du trafic automobile pour permettre aux automobilistes de rouler à la vitesse maximale permise, ou si c’est de protéger les cyclistes du danger que peuvent représenter les voitures. Mais ça crée des conflits entre les cyclistes et les piétons qui n’apprécient pas beaucoup la cohabitation. Et ça oblige les cyclistes à rouler à vitesse très modérée. Cette cohabitation n’est prévue que sur les voies vertes, en dehors des agglomérations, où les usagers sont moins nombreux qu’en ville, et les conflits moins fréquents. Personnellement, je n’ai aucun problème avec le trafic automobile, et je préfère rouler sur la chaussée plutôt que d’effrayer les piétons.
Un dernier mot ?
Le vélo, c’est chouette, c’est bon pour la santé et ça rend libre
Si toi aussi tu souhaites avoir ton portait sur notre site, tu peux envoyer un mail à carmen@velocite-narbonne.fr