Portrait de cyclistes : James L

Voici le seizième portrait de cyclistes consacré à James L. après celui de Luc.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle James, j’ai 78 ans et je fais du vélo depuis environ 75 ans.

Parle nous de ton vélo

Houlà, j’en ai eu des tas ! De plus à Paris je me faisais voler tous mes vélos donc j’achetais tout ce qui me tombait sous la main ! J’ai donné le virus à mes enfants. Mon fils est parti 4 mois avec ses enfants au Cap Nord. Et mes petites filles à qui j’ai appris à faire du vélo, depuis toutes petites, continuent à en faire lorsqu’elles passent leurs vacances à Narbonne, c’est-à-dire quasiment toutes les vacances scolaires !!
Actuellement je roule avec un vélo électrique car je n’arrive plus à suivre les copains qui en ont acquis un depuis un moment !!

Raconte-nous ton histoire de cycliste

J’ai commencé le vélo à 3 ans dans la cour de la maison familiale puis jeune en vacances. Je me souviens être parti rejoindre ma copine de mes 18 ans de Thonon les Bains jusque dans le Jura avec le vélo de ma sœur (sans dérailleur !), que j’ai dû lui piquer à la suite de l’interdiction de mon père d’aller la voir !

Dans les années 80 j’étais à Paris et j’ai fait partie du Mouvement de Défense de la Bicyclette, MDB, présidé par Jacques Essel ! On faisait des manifestations dans Paris et j’y amenais ma fille sur le porte bagages, j’ai retrouvé des photos d’avril 1983 :D. D’ailleurs je me faisais régulièrement houspiller par les automobilistes qui me traitaient d’inconscient !

Quand je suis arrivé à Narbonne, c’est tout naturellement que j’ai adhéré à Vélocité.

Qu’est-ce que tu aimes à vélo dans Narbonne et la Narbonnaise?

Je me déplace essentiellement à vélo dans la ville mais j’aime également faire du vélo avec mes copains de vélo !! Faire un tour jusqu’à Gruissan, aller au village des pêcheurs, également à La Clape, les routes bleues et vertes. J’aime bien aller à Névian aussi par Marcorignan via Moussan.

Qu’est-ce que tu n’aimes pas à vélo à Narbonne et dans la Narbonnaise ?

L’attitude des piétons et des automobilistes, mais je me fais moins malmener que ma compagne Amélia, même si parfois je passe sur les trottoirs avec mes 4 petites filles, qui aujourd’hui sont âgées de 9 à 14 ans, pour être en sécurité.

Un dernier mot ?

J’ai fait deux grosses chutes dernièrement : une fois sur la tête, j’ai eu une perte de connaissance malgré le port de casque en me prenant un poteau, et l’autre fois je me suis cassé la clavicule en coinçant ma roue dans un caniveau. Nous sommes vulnérables à vélo même si ces deux accidents auraient pu être évités.

Si toi aussi tu souhaites avoir ton portait sur notre site, tu peux envoyer un mail à carmen@velocite-narbonne.fr

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