MARCEL ROBERT (du site carfree.fr) est l’auteur d’un ouvrage dédié au vélo-cargo. J’avais acheté ce livre en 2014, et depuis, beaucoup… vraiment beaucoup de choses ont évoluées ; pour le vélo urbain de manière général, et pour le vélo-cargo en particulier, notamment avec l’arrivé de l’assistance électrique qui donne une dimension encore plus importante à ce type de vélo… pratique… avant tout.
Le texte décrit la bicyclette comme un mode de transport efficace et approprié pour le transport de marchandises en ville. Les vélos ne sont pas chers, ne polluent pas, n’émettent pas de CO2, ne font pas de bruit, ne prennent pas beaucoup de place et peuvent atteindre des vitesses comparables à celles des véhicules motorisés en milieu urbain. De plus en plus de personnes utilisent des vélos pour transporter des marchandises ou pour créer des entreprises basées sur l’utilisation du vélo. L’ouvrage donne des exemples de situations et de raisons pour lesquelles les gens utilisent quotidiennement le vélo pour le transport de marchandises et/ou de personnes. Avec des photographies de plus d’une centaine de villes dans le monde, le livre montre que la vélogistique est non seulement possible, mais aussi nécessaire.
Vélocité Narbonne possède aussi son propre vélo-cargo de type bi-porteur que l’on utilise en transportant une caisse d’outils permettant des réparations de vélos. Voilà un usage concret « d’atelier mobile ».
Si vous aimez ce genre de vélo, ou si vous voulez en savoir plus, je vous recommande cet ouvrage. Un peu cher, il faut le reconnaitre, je le garde précieusement. Mais je peux en discuter avec vous (par un rendez-vous à l’atelier ou par mail) si vous le souhaitez, notamment pour trouver éventuellement le vélo-cargo le mieux adapté à son besoin. Le rôle de l’association Vélocité est aussi de promouvoir l’usage de tout type de transport doux, et le vélo-cargo est le véhicule utilitaire de l’avenir en ville. Bi-porteur, Tri-porteur, Longtail (vélo à cadre rallongé), à assistance électrique ou non, le choix est pléthore ! . A Narbonne, contrairement à Strasbourg ou Nantes, l’usage est encore timide. Mais il se développe.