Voyage sur la Véloccitanie

Lors du long week-end de l’Ascension, Vélocité Narbonne et Cyclo-Camping International ont organisé un voyage à vélo sur la Véloccitanie.

Mercredi 8 mai : Narbonne – Colombiers : 50 km

Nous sommes parti le mercredi matin de la Médiathèque. Nous avons longé le Canal de la Robine vers le nord. On n’a pas pris le tracé officiel de l’eurovélo 8, pour éviter le point noir de l’écluse de Raonel. Nous avons continué jusqu’au pont de chemin de fer, qui n’est pas aménagé, mais offre un trajet plus sécurisé. Nous avons continué le long du canal de jonction pour atteindre le canal du Midi.

La partie audoise du canal du Midi est enfin revêtue, et y rouler est agréable. Mais la partie héraultaise est toujours dans son jus. Caillasse et terre battue, qui ne rendent pas la progression si agréable. Mais c’était heureusement compensé par un agréable vent dans le dos.

Nous avons fait une pause déjeuner sur les tables de pique-nique de la ville de Capestang.

L’après-midi a été plus culturelle, puisque nous avons visité l’Oppidum d’Ensérune, et avons pu admirer l’étang de Montady.

Après cette pause, nous avons continué jusqu’au camping de Colombiers, où nous sous sommes installés. Après avoir monté les tentes, nous avons repris les vélos, délestés de leurs bagages, pour continuer à pédaler quelques kilomètres en direction de Béziers, jusqu’aux 9 écluses de Fonsérannes.

Jeudi 9 mai : Colombiers – Le-Poujol-sur-Orb : 80 km

Le temps gris de la veille a disparu, et c’est sous un beau soleil qu’on a entamé notre parcours de la journée. On est revenu deux kilomètres en arrière, jusqu’à l’entrée de la Véloccitanie (V84), et on a cheminé sur des routes de campagne peu fréquentées et relativement bien balisées. Après Maureilhan, on a rejoint une ancienne voie de chemin de fer aménagées, qui passe par l’ancienne gare de Cazouls-les-Béziers, transformée en office de tourisme.

On a continué jusqu’à Réals, où on a quitté la voie verte pour emprunter la route départementale qui traverse l’Orb, jusqu’à Murviel-les-Béziers, où on a fait quelques provisions. On a continué jusqu’à Puimisson, où on s’est attablé à une terrasse de café pour déjeuner.

La matinée, le parcours était légèrement vallonné, au milieu des vignes. L’après-midi, ce sera bien plus dur, avec quelques belles montées, qu’un soleil généreux rendait particulièrement éprouvantes. L’ombre de quelques arbres nous a permis de nous reposer, avant de continuer l’ascension, et de voir le paysage de vignes se transformer progressivement en un paysage boisé, au fur et à mesure qu’on se rapprochait de la crête.

Celle-ci atteinte, on est descendu sur Bédarieux, et on s’est un peu perdu en ville, en cherchant l’entrée de la Passa Païs, la voie verte aménagée sur l’ancienne ligne de chemin de fer Bédarieux- Mazamet.

On a avancé sur la voie verte, en direction de Lamalou-les-Bains, où on avait repéré un camping. Arrivé sur place, aucune trace. Manifestement, il avait été remplacé depuis plusieurs années. On a donc continué 3 kilomètres jusqu’au camping suivant.

Cette étape est la plus difficile du parcours. Ceux qui veulent s’en dispenser peuvent continuer le canal du Midi jusqu’à Béziers et prendre un TER jusqu’à Bédarieux.

Vendredi 10 mai : Le-Poujol-sur-Orb – Saint-Amans-Soult : 65 km

Après une bonne nuit de repos, nous sommes parti de bonne heure. Nous avons eu un peu de mal à rejoindre la voie verte, qui manquait d’indication. Une fois dessus, ça a été très facile. Étant une ancienne voie de chemin de fer, elle est très plate. Elle monte très légèrement (moins de 1%) jusqu’à la limite du Tarn, avant de redescendre. Le revêtement est bien roulant et il y a pas mal d’indications tout au long du parcours. Le cadre est agréable, il y a des montagnes de tous les côtés. Il y a de l’ombre, et pas trop de monde.

Nous nous sommes arrêté aux gorges d’Héric. On les a remontée à pieds sur quelques kilomètres, avant de repartir en direction d’Olargues, un des plus beaux villages de France. Nous avons profité d’une des nombreuses tables de pique-nique qui jalonnent la voie pour déjeuner.

L’après-midi, nous avons continué à arpenter la voie verte, en passant par des petits villages, jusqu’à Saint-Amans-Soult. Nous nous y sommes arrêtés dans un camping municipal. Nous avons eu la chance d’y rencontrer Gérard Bastide, ancien vice-président du PNR du Haut-Languedoc, délégué AF3V et cheville ouvrière de la Véloccitanie. On a pu échanger nos impressions et faire quelques suggestions d’amélioration.

Samedi 11 mai : Saint-Amans-Soult – Sorèze : 65 km

Nous avons terminé la voie verte vers Mazamet, puis on a suivi le balisage à travers la ville, puis la campagne pour aller jusqu’à Castres.

Nous nous sommes baladé dans la Venise tarnaise et avons fait quelques emplettes au marché pour le déjeuner. On l’a pris, à l’ombre, dans le Jardin de l’évêché.

Nous nous sommes ensuite dirigé vers le sud, sur des petites routes de campagne un peu vallonnées pour s’arrêter au camping de Sorèze. On en a profité pour faire un tour de la ville avec ses belles maisons anciennes et son abbaye-école.

Dimanche 12 mai : Sorèze – Alzonne : 85 km

On est parti par la « voie verte », chemin de campagne agrémentés de panneaux, jusqu’à Revel. Nous avons fait le tour de la place avec sa splendide halle, et on a été s’approvisionner dans une délicieuse boulangerie bio.

On a quitté la ville et on s’est dirigé vers la rigole de la Plaine. Elle amène les eaux du lac de Saint-Ferréol dans le canal du Midi. Une piste cyclable très agréable et ombragée est réalisée sur les premiers kilomètres. Mais par après, on doit slalomer entre les racines et les cailloux, ce qui est beaucoup moins agréable.

On a terminé cette partie au seuil de Naurouze, qui est le point le plus élevé du canal du Midi. Les eaux y sont réparties entres les deux parties du canal. On a profité des tables de pique-nique pour casser la croûte.

Une fois rassasié, on a pris le canal du Midi vers l’est. Le revêtement est caillouteux et sableux. Ce n’est pas l’idéal, mais c’est un revêtement provisoire en attendant le remplacement des platanes qui devront être abattus à cause de la maladie du chancre coloré. Si rouler sur un tel matériau n’est pas parfait, c’est sans commune mesure avec la situation qui prévalait il y a quelques années.

On avait prévu de s’arrêter à Castelnaudary, mais le vent de face qui s’annonçait pour le lendemain nous a incité à continuer. On est ainsi passé par Bram, qui présente une circulade impressionnante et développe une politique vélo ambitieuse.

Encore quelques kilomètres sur le canal, et on s’est arrêté au camping d’Alzonne.

Lundi 11 mai : Alzonne – Carcassonne : 25 km

On est parti avant que le vent ne se lève pour arriver dès que possible à Carcassonne. Mission réussie, puisqu’on y était bien avant midi. On a donc pu aller faire un tour de la Cité, avant de prendre le train pour rejoindre ses pénates.

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